Restitution journée nationale 22 avril - Infolabs et les universités

Présentation

Le réseau des Infolabs académiques ou universitaires s'est constitué, courant 2015, à partir des différentes démarche existantes au sein des universités : Saint-EtienneGrenoble III, Paris X et Paris XIII.  Il vise à structurer et promouvoir l'ouverture d'Infolabs au sein des universités.
Les missions d'un Infolab académique concernent à la fois la formation, la recherche, l'administration. Elles consistent à cartographier les jeux de données, recenser les acteurs et les besoins, constituer des communautés d'usagers et de pratique, ainsi qu'à mutualiser et partager les expériences des uns et des autres au sein d'un nouvel espace de ressources pour les acteurs de l'université (étudiants, personnels administratifs, enseignants, chercheurs...).

L'université Saint-Etienne et l'IRAM/Télécom Saint-Etienne s'appuient sur son learning-lab pour développer des formations à la culture des données et la valorisation des données produites au sein de projets de recherche et d'innovation en cours.

L'université Grenoble-Alpes inscrit son projet en adossement de l'IDEFI Promising qui propose de nouveaux types d'enseignements plurisdisciplinaires sur les innovations d'usage et sur l'économie sociale et solidaire, et possiblement en relation avec le projet de Medialab porté par l'IEP de Grenoble.

L'université Paris X a entamé une démarche d'ouverture de données concernant les étudiants, les formations et les structures de recherche sur la plate-forme du conseil général 92.

L'université Paris XIII vise à mettre en place un projet de pédagogie innovante afin de rénover le C2i et de sensibiliser les personnels administratifs et enseignants-chercheurs à la valorisation des données produites.

 

Gouvernance, partenaires de contenus, partenaires financiers

Le réseau des Infolabs académiques a pour ambition de valoriser ces démarches auprès de l'ensemble des universités et de produire une documentation pour faciliter les explorations des données (inventaires, valorisations). Le réseau fonctionne actuellement sur un mode informel, mais vise à terme à se structurer en association ou en GIS (Groupement d'Intérêt Scientifique). 

Pour monter un Infolab en université, présenter la démarche auprès des vices-présidents peut faciliter son implantation. A ce jour, c'est la démarche retenue par tous les membres du réseau, essentiellement pour en garantir de la visibilité et de la pérennité sur le long terme.

Chaque université s'appuie au niveau local sur des partenaires académiques (L'école Télécom Saint-Etienne/TSE pour Saint-Etienne, IEP de Grenoble), associatifs (La Péniche) pour Grenoble-Alpes), privés ou des acteurs du service public (Département Hauts-de-Seine pour Paris X). Il arrive qu'un même partenaire le soit auprès de deux universités comme c'est le cas avec La Fonderie pour Paris X et XIII

Plusieurs formes de financements du réseau sont envisagées : des financements nationaux auprès d'acteurs tel qu'Etalab et des financements de type plus localisé soit auprès des Régions ou des COMUE (COMmunautés d'Universités et d'Etablissements) de chacune des universités.

 

Productions à octobre 2015

  • Le manifeste des Infolabs académiques a pour objectif de promouvoir la création d'infolabs académiques et de définir son rôle notamment en mettant en avant les liens entre  formation/recherche/admistration).
  • La production d'une base documentaire aux fins de faire émerger et consolider le réseau.
  • La réalisation de document de cadrage, amené à être renseigné par chaque université.
  • Un catalogue des UE (et formations) qui abordent les questions de données. La première étape sera de construire les critères.
  • L'identification des producteurs-types de données.
  • L'inventaire des données de la recherche (les données produites dans le cadre de la recherche et qui pourraient être mises à disposition).

 

Bilan intermédiaire à octobre 2015

Le réseau des Infolabs académiques est autant naissant que les démarches locales de chacune des universités. L'objectif est de mener de front le niveau local et national.
L'enjeu de sensibilisation à la culture des données ne concerne plus seulement les étudiants, mais les différents acteurs de l'université, et constitue une étape indispensable à la consitution de groupes de travail. Plusieurs ingrédients sont à rassembler : une petite communauté d'utilisateurs ou un groupe de travail qui s'empare du sujet, des données à dispositions et la volonté d'en faire un nouvel élément dans les approches de chacun. Partager au sein du réseau est un soutien important pour documenter et faire face aux différentes étapes.